Du 10 décembre 2011 au 8 janvier 2012

 

Dans le cadre de la septième édition des Rencontres Images et Ville et de la Biennale Images et Patrimoine / Espace Public (BIP), la galerie NEGPOS présente:

Groupe de recherche Regards sur la Ville

Espace Public

 

Photographies de Romain Bigot, Joseph Froc, Marie-Dominique Guibal, Patrice Loubon et Anne-Marie Suire.

 

Chaque année depuis presque 15 ans, les participants aux « Regards sur la Ville » se sont attachés à montrer Nîmes sous toutes ses facettes ou plutôt sous toutes ses coutures…, beaucoup reste à faire et nous poursuivrons sans relâche, formant d’image en image, année après année, une mémoire vivante de notre ville !
Aujourd’hui au cœur de la première Biennale Images et Patrimoine BIP 2011 / Espace Public et des Rencontres Images et Ville 7ème édition, les 5 participants à ces nouveaux « Regards sur la Ville » ont exploré avec une infinie attention quelques-uns des mécanismes qui structurent ou altèrent cet espace que nous partageons, sondant l’espace public, munis de leur jauge des possibles. Les scénarisations mises en place par Romain Bigot rendent compte de cette faculté de la rue et de certains espaces inappropriés à devenir la scène éphémère d’actes à caractères intimes, parfois « inadéquats », petites appropriations qui deviennent pour le coup, des actes de positionnements photographiques critiques sur les lieux publics, énonçant avec humour et ironie quelques travers de la vie urbaine. Joseph Froc nous renvoie à cet entredeux si typique de nos périphéries urbaines, le fameux « périurbain », entre ville et campagne, entre agriculture et « urban culture », où l’espace reste en suspens, indéfini, ne sachant que devenir… ouvert à tous. Marie-Dominique Guibal, pour finir appuie quant à elle sur un point sensible… le chantier très controversé du TramBus, d’où surgissent des arbres étrangement « entuyautés », objets « extraterrestres », sujets centraux de photographies à l’envoutante force plastique. Patrice Loubon retapisse une fois de plus la rue aux couleurs de la colère et du désir d’H.A.B.I.T.E.R., investiguant sur un mode mélancolique, la question des traces que nous laissons et de ce que nous pouvons produire comme acte pour marquer notre présence, entrainant ce faisant quelques réactions et interrogations du voisinage, des sourires et des remerciements des passants.  Pour finir et ce n’est pas une métaphore, Le cimetière est l’espace auquel nous convie Anne-Marie Suire avec beaucoup de finesse et de subtilité, abandons ou parcelles soignées évoquent le temps qui passe, le long des allées d’un espace qui sera le dernier, parsemant son chemin photographique de croix et de fleurs en plastique

 

A la galerie de la Salamandre à Nîmes, place de la Salamandre.

 

Vernissage le samedi 10 décembre à partir de 18h30